Les Galants

Les deux Nids finis, il faut les habiller. Comme le Nid Penché, le bardage est en Douglas.
Ce bois a pour principale caractéristique d'être naturellement protégé contre les attaques extérieures.
En voici quelques images.





Et encore un petit regard sous les jupes avant que tout cela ne disparaisse ...







L'intersection des deux Nids.

Enfin, pour le plaisir, une photo de la maison sous une fine couche de neige, que nous n'avions plus vue ici depuis deux ans.

La terrasse du Nid sur l'Eau a été réalisée l'hiver dernier. Nous avons attaqué depuis peu la fabrication du Nid. Il sera familial : deux habitations indépendantes : les parents d'un côté, les enfants (jusqu'à 4) de l'autre ...

Chacun chez soi.

La semaine dernière, nous avons fabriqué les murs au sol.
Hier et aujourd'hui, ceux-ci ont été hissés puis assemblés.

Ci-dessus une photo prise par Bertrand, notre fidèle grimpeur, arrimeur et funambule ...
Au premier plan, le Nid des parents, plus haut, celui des enfants.

En fin de journée, ce mardi, nous avons commencé à installer les jupes des Nids ...
A suivre !

Voici enfin les premières images de de l'aménagement intérieur du Nid Sphère.
Le blanc domine, quelques taches de couleur.

Du bois, bien sûr !

Une chambre douillette, simple et chaleureuse.
Et toujours ce tronc en plein milieu ...

Blog un peu délaissé depuis quelque temps, un petit flash-back donc pour vous montrer, en images, la fabrication de l'escalier. Il ne mène pas directement à la sphère ... Nous l'avons fabriqué menant à une plateforme arrimée à un chêne juste à côté de la sphère. De là, une passerelle, qui sera relevable, mène tout droit au nid. Les arbres n'ayant pas du tout la même taille, et ne bougeant donc pas de la même manière, il a fallu que tout soit mobile. L'escalier est posé au sol sur deux grandes platines en fonte. Par grand vent, il glisse donc dessus. La passerelle, elle, peut bouger dans tous les sens horizontalement devant la plateforme afin de suivre les mouvements des arbres.











Après l'escalier : ses garde-corps.
Tout en métal soudé, pour avoir une structure la plus légère possible visuellement parlant. C'est tout du "fait maison". Pas facile la soudure, ...
Mais ça commence à aller !







Voilà, les garde-corps de l'escalier et de la passerelle sont finis !
La semaine prochaine, je ferai ceux de la terrasse dont j'attends les tubes cintrés pour en épouser les courbes.



En attendant, je vais attaquer l'aménagement et la décoration.

Une petite vue de l'intérieur, vide ...



La sphère est entièrement isolée par du coton (le même que pour le nid penché), fait pas la fondation Emmaüs.
Je l'ai ensuite habillé de lambris que j'ai lasuré. C'était le meilleur moyen d'épouser au maximum les courbes de la sphère.

Le site "commercial" des Galants est en ligne depuis peu sur www.lesgalants.fr
Me voilà donc prêt pour attaquer sereinement ma première "vraie" saison !!

Parlez-en, faites passer le lien du site à vos amis ... Un grand merci à tous.

Ici, rien n'a bougé depuis 1832, date de construction de la grange.
Votre cocon est prêt à vous accueillir, vous percevez les bruits de la nuit, une chouette hulule, la brise s'infiltre entre les tuiles …
Hormis le lit, moderne et confortable, rien ne vous permet plus de dire que vous êtes au 21e siècle. Demain matin, il faudra aller faucher les foins, comme hier, puis battre le blé et aller chercher l'eau au puits pour abreuver les bêtes dans l'écurie juste en dessous.

La chambre insolite a ses toilettes sèches, sa salle de douche privative au rez-de-chaussée de la grange, tout près. Elle n'est pas isolée, donc froide en hiver.
Cependant avec une couverture chauffante pour entrer dans un lit bien chaud et un gros édredon en plus de la couette, votre nuit sera douce, même au plus froid de l'hiver. Laissez vos rêves vous emporter …

Le plus dur sera de sortir du lit !

 

Avant que le cocon ne soit fermé, une nuit à la belle étoile s'impose ...

Voilà qui est fait cette nuit du 16 août.
Coucher et lecture à la lueur de la lampe à pétrole.

Nuit à l'abri du vent grâce aux tuiles de chêne déjà installées le jour même. Magique !

A trois heures du matin, un sanglier est venu grogner pendant une heure
dans la prairie au pied du chêne ... Une chouette a hululé une partie de la nuit.
Sinon, le calme absolu. La nature s'endort comme nous,
vers 23 heures ou minuit, et ne se réveille qu'au petit matin. 

Suit une journée empilage de tuiles de chêne.
Soudure de la structure porteuse de la couverture avec les deux experts :
Thibault et Etienne.
Installation des tuiles par Domitille et Marjolaine.

Au Dernier moment, nous avons décidé de créer un hublot pour avoir une vue
sur la forêt, plein nord.
Les ouvertures principales seront, elles, sur la terrasse, sud et sud ouest, pour pouvoir profiter du soleil couchant, sur la prairie.

C'est long, fastidieux, mais le résultat est tellement beau qu'on ne se lasse pas ...
Tuile après tuile, la journée passe vite !!!

Voici un article du Journal du Centre, en date du 8 août 2013 ...



Et un autre du Régional de Cosne, daté du même jour.

Un mois et demi de retard, ...  une société en perdition (une de plus !) a bloqué le début de cette nouvelle aventure.

Soyons philosophes, la terre ne s'est pas faite en un jour ...
Alors, 45 jours de retard, c'est une goutte d'eau à l'échelle d'une vie.

Ce second nid Ten Chi (cf première chambre perchée) sera une sphère, aussi ronde que la terre. Son axe, tout comme celui de notre planète, n'est pas vertical, mais incliné.

Cet axe (virtuel pour la terre) est beaucoup plus visible pour cette habitation.

Il s'appelle "Chêne", et son inclinaison est bien moins importante que celle de notre planète puisqu'il avoisine les 4 degrés contre 23°26'' pour la terre.
Et c'est bien heureux, car une telle entreprise n'eut pas été possible avec une telle inclinaison ...
Voilà l'arbre en question.

L'ossature de l'habitation est en lamellé-collé (longues lattes de douglas collées les unes aux autres et mise en forme dans un moule).
Son diamètre est de 6,5 mètres.
En voici l'image d'une pré-maquette.

Voici la structure assemblée au sol, en vraie grandeur !
D'ici mercredi, l'ensemble sera monté et assemblé à sa place définitive, tout là-haut !

Bon, ça n'est pas le tout d'avoir une cabane, perchée dans un chêne à plus de six mètres de haut, encore faut-il pouvoir y monter.
Jusque là, c'était à l'échelle, mais je me suis vite rendu compte que c'était un peu compliqué pour les pétochards, et autres victimes du vertige ...
Je me suis donc résolu à y construire un bel escalier bien confortable pour y monter en toute sécurité. Mes deux charpentiers de choc, Nicolas et Mapuche (en photo en dessous), se sont donc remis au travail et voilà le résultat !



L'escalier est solidaire de la cabane.
Celle-ci n'étant que suspendue par des câbles, elle était un peu mobile en quand le vent soufflait.
L'escalier la stabilise donc. Il est cependant mobile sur le premier palier afin d'encaisser les mouvements de l'arbre en cas de vent très fort.



 



Bientôt, les fenêtres seront posées, je pourrai alors m'attaquer à la finition de l'intérieur, la décoration, et la peinture extérieure du cube avec les ocres de Puisaye.